Daimon yokocho, Hakodate

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Typiquement le genre d’endroit qui fait peur à la poule mouillée des papilles doublée de la touriste qui a peur de déranger les locaux que je suis ; deux petites rues parallèles où se côtoient une vingtaine de restaurants de 8 ou 10 couverts disposés en comptoir autour de la personne qui cuisine ou sert. Comme très souvent au Japon, chacun a sa spécialité ; yakitori, sushi, tempura, jingisukan, ... et CRABE.

Moi, je suis venue à Hokkaidō pour voir la neige et manger du crabe. À Hakodate, il y a eu les deux : tempêtes de neige et de crabe.

Et c’est ici, donc, dans cet endroit chéri, que les expériences culinaires furent les plus réussies : shabu-shabu, nabe, crabes royaux et crabes poilus. Le tout arrosé de la pression locale, à la mousse onctueuse.

À chaque entrée des petites rues stationnent des taxis, prêts à vrombir dans la nuit, la banquette chargée d’heureux repus qui rêveront au prochain repas. Bon, nous, on a rêvé dans le tramway. Tellement qu’on n’a pas pris le bon et qu’on a dû marcher dans la tempête de neige.

J’imagine bien que ce n’était guère qu’une anecdote pour qui habite ici à l’année, mais pour moi qui n’ai jamais marché dans 25 centimètres de neige fraîche, c’était carrément l’Himalaya. Mes chaussures ont détesté, mais même les pieds mouillés, je donne 21/20.

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