Chiburijima et Rainbow beach, îles Oki

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La crapahute a commencé sous la pluie, sur des routes en lacet, pour aller voir le sanctuaire Himemiya. Sur le chemin du retour, on a vu un tanuki, alors la journée était faite.

Comme nous sommes une joyeuse bande de débiles (ça commence bien à deux, une bande ?), nous sommes partis sans nos BN et sans savoir où se situaient les restaurants de l’île. Évidemment, ils se trouvaient de l’autre côté, derrière une montagne de 70 km de haut (à vue de mollets encore un peu chonchons de la veille).

Dans une épicerie, nous sommes vite devenus une attraction. C’est pas souvent qu’on croise deux crétins en excursion sous la pluie qui gargouillent à réveiller les tanukis ! L’épicière nous a vendu des nouilles et nous a offert de l’eau chaude, une orange et son escalier tout neuf pour déjeuner. Ça nous a permis de voir un papy de 100 ans qui ressemblait à Steve Mc Queen faire d’une vieille moto à une main.

Lorsque les nuages se sont dissipés, nous n’avions qu’une idée en tête : se baigner les pieds dans l’eau fraîche de la mer du Japon.

La minuscule plage est vivante ; deux lycéens répétaient une chorégraphie de boy’s band, deux jeunes filles chantaient des succès à la mode dans leurs téléphones et cinq autres commençaient à apprivoiser leurs nouveaux instruments de musique (si on en juge à l’enthousiaste cacophonie que cela créait.) Dans ce tableau, rien n’allait ensemble, mais cela ne semblait pas troubler les cormorans qui nous regardaient depuis les petits rochers au loin ni les petites méduses accompagnées de leurs poissons de compagnie.

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