Sergio du matin, Eulalie chagrin
Par Eulalie le vendredi 3 octobre 2003, 00:00 - Journal d'une blonde - Lien permanent
Knock knock.
(grmlgrmlrrlll)
Knock knock knock !
(Grmlrlll 9heures du mat’ ?!!)
Non elle est pas là.
(Beuh !! Si chuis là)
T’façon elle est jamais là.
(?)
Je me lève, et je ne bouscule personne, comme d’habitude. Je manque de me casser une patte dans l’échelle, comme d’habitude. Petits pas de loup jusqu’au bloscope (c’est le mot savant pour œil de boeuf ou Judas) pour regarder qui ose troubler mon sommeil de si bon matin, et surtout QUI peut affirmer « T’façon elle est jamais là ». Oooooo Sergio ? Sans croissants ?!!
Dilemme. Mon joli serrurier gay est de retour pour peindre le pan de ma porte et refaire une ch’tiotte moulure et moi, comme toutes les Belles au Bois Dormant, au réveil, j’ai le cheveux hirsute, l’œil collé, la marque des pyrogravure de l’oreiller sur le côté droit. Définitivement non exposable, donc.
Plan d’urgence. Douche, séchage, « Ooo Sergio ! Bonjour ! Je ne vous avais pas entendu ! » crème, dents, maquillage, « Bonjour Sergio ! Vous êtes là depuis longtemps ? Je ne vous avais pas entendu ! », sous-vêtements, fringues, « Sergio ? Ah, oui, repeindre le pan de la porte !! J’avais complètement oublié ! Vous allez bien ? », parfum, cheveux, pull, clé, « Ooh ! Bonjour Sergio !», sac, portable. Et porte.
« - Bonjjjj… ??? Sergio ?!!! Bé ?!! L’est où ?!! Grml… »
La première couche de peinture est OK. Reviendra-t-il pour une seconde ?